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Sondage Web 2.0 et relations publiques: en hausse sur tous les fronts

Pour une deuxième année, CASACOM a travaillé à l’élaboration d’un sondage sur l’utilisation des médias sociaux par les professionnels québécois des relations publiques et communications en collaboration avec la Chaire de l’UQAM et la SQPRP. Un communiqué a été publié; tous les résultats sont disponibles au www.crpcm.uqam.ca.Voici trois éléments que j’aimerais porter à votre attention :

  • Bonne nouvelle! Les médias sociaux progressent sur tous les fronts. Quatre-vingts (80) pour cent des professionnels des relations publiques et communications les incorporent toujours, fréquemment ou parfois dans leurs plans de communication. Une belle progression par rapport au résultat (56%) de l’an dernier.Media sociaux et relations publiques
  • Urgence! Malgré cette progression, 57 % des professionnels indiquent qu’ils ne sont pas assez formés pour conseiller adéquatement leurs clients dans ce domaine. La formation en média social devient l’enjeu de l’heure. Il est primordial que les professionnels reçoivent des formations Web 2.0 ainsi que des mises à jour.
  • Défi! Malgré l’ouverture de plus en plus importante des clients envers les médias sociaux, plusieurs hésitent à les intégrer dans leurs plans de communication. La perte de contrôle de la communication (39%) et le manque de ressources (26%) sont les deux raisons évoquées.Médias Sociaux et relations publiques
    Cette résistance est normale; les médias sociaux ont amené une véritable révolution dans la manière de communiquer et d’organiser la communication. J’ai confiance qu’au fur et à mesure que les organisations apprivoiseront les médias sociaux et constateront leurs avantages, la résistance diminuera.

Pour en savoir plus sur les médias sociaux ou le Web 2.0, n’hésitez pas à nous contacter ou à aller voir mes présentations sur le sujet.

Et vous, où en êtes-vous avec les médias sociaux?


Marie-Josée Gagnon À propos de l'auteur
mgagnon@casacom.ca
Commentaires:
  • Bonjour,

    Effectivement, les résultats sont encourageants.

    Néanmoins le constat est clair : les acteurs privés ou publics (pour faire le lien avec votre billet précédent) se trouvent aujourd’hui encore largement dépassés par le phénomène qui est bien plus complexe que le web 1.0 en cela qu’il nécessite plusieurs efforts :

    – Une psychologie différente pour aborder la problématique. La fin de la communication « du haut vers le bas » nécessite un lâcher prise et un changement de posture auquel toutes les organisations ne sont pas prêtes, même si les responsables communications ou les stratèges en sont plus ou moins conscients. Pas toujours facile de convaincre le comité des directeurs…

    – Un savoir faire encore rare sur le marché. La maîtrise du web 2.0 nécessite une expertise assez pointue pour être sérieuse, et celle-ci requière une mise à jour des connaissance constante. La matière évolue très rapidement…

    – être conscient que le web 2.0 est aussi un formidable outil d’influence. Néanmoins, au delà de la maitrise technique des outils, il faut être ouvert et formé à cette approche. Les formations sur cet aspect sont extrêmement rares et, dans la réalité, peu d’agences de communications ont cette culture…

    – Savoir articuler de manière efficace les spécialités que sont les programmateurs/web designers, les stratèges en communication, les créatifs et… les veilleurs.

    Voilà mes réflexions brûle-pourpoint 🙂

    8 février 2010 à 5:11 pm
    • Je suis tout à fait d’accord avec vous, il reste du chemin à parcourir. En tant que consultante en communications qui a à contourner les résistances au quotidien, je reste optimiste et accueille les bras ouverts tous les progrès, grands ou petits. Au plaisir de vous relire, MJ

      8 février 2010 à 6:25 pm

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