fbpx

10 changements en 10 ans

Cette chronique coïncide avec le 10e anniversaire de CASACOM, notre maison de communications et de relations publiques. Difficile de ne pas penser à la révolution communicationnelle dont nous avons été parfois témoins, parfois acteurs. Voici 10 changements qui se sont produits dans notre domaine au cours de la dernière décennie.

1. L’ascension. Les communications ont toujours été importantes au succès des organisations, mais au cours des dernières années, elles sont devenues incontournables pour tout leader performant. Dans ce contexte, en plus de désigner des experts pour assurer cette responsabilité, les hauts dirigeants doivent désormais eux-mêmes exceller en la matière pour atteindre leurs objectifs d’affaires. C’est assurément une des compétences les plus utiles pour gravir les échelons d’une entreprise.

2. La valorisation. Nous avons fait des pas de géants sur le plan de la reconnaissance de la valeur des communications. Bien que le ROI (rendement de l’investissement) soit toujours un concept à la mode, les gestionnaires sont de plus en plus nombreux à admettre d’emblée le pouvoir des communications sur le succès ou l’échec d’un projet. Comme ils en connaissent pertinemment le rôle critique, les plus sérieux ne lésinent pas sur les moyens.

3. L’intégration. Impossible de penser uniquement RP. Comment peut-on encore aujourd’hui se limiter à une seule discipline? Quand un client nous présente un problème, tous les moyens de communication doivent être envisagés, voire utilisés pour le régler.

4. La collaboration. Dans un contexte d’intégration, il faut faire équipe avec des experts d’autres disciplines. Le « ménage à trois » pub-RP-Web, incluant médias sociaux bien sûr, est dorénavant essentiel à la réussite des projets. Gros égos s’abstenir!

5. La multiplication… des médias. Le nombre de réseaux de télé, de webtélés, webzines, de blogues, de radios, de journaux et de magazines a explosé. On prédisait la fin des médias traditionnels ; ils sont encore là, bien vivants et pour la plupart pertinents. Ils doivent toutefois cohabiter avec de nouvelles plateformes de diffusion souvent ingénieuses. Le journalisme traditionnel a dû s’adapter.

6. La prolifération… des publics cibles. De nos jours, tout le monde a le potentiel d’être un influenceur ou un diffuseur de nouvelles. Tout le monde peut s’improviser journaliste, chroniqueur ou porte-parole. Le rôle des RP est donc d’informer et d’engager tout le monde, consommateurs, clients, employés, blogueurs et experts confondus. Les stratégies et tactiques se sont en conséquence multipliées.

7. La conversation. Exit les communiqués et les discours unilatéraux que nous écrivions en début de carrière! Il est résolu ce temps où nous croyions qu’une belle plume suffisait pour que nos messages soient bien reçus par « nos récepteurs ». Aujourd’hui, pour être compris, il faut démontrer sa pertinence, converser et engager. La transparence et l’authenticité sont les meilleurs alliés lorsque vient le temps de converser.

8. L’édition. Les éditeurs, ce ne sont plus les autres : c’est nous! Les organisations doivent devenir des producteurs de contenus Web et de médias sociaux s’ils veulent communiquer et engager leurs publics. Établir des calendriers éditoriaux, s’improviser rédacteur en chef, jongler avec les dates de tombée : voilà de nouvelles réalités avec lesquelles nous devons maintenant composer.

9. La miniaturisation. Alors que nous avions l’habitude des longs textes, il faut maintenant réduire le contenu ou le transformer en vidéo ou audio pour lui permettre de bien s’adapter aux différents médias, notamment les téléphones portables. La rédaction a vraiment connu sa part de révolution… Et là, je n’aborde même pas les différents styles rédactionnels à privilégier, par exemple pour maximiser le référencement Internet.

10. L’accélération. Quand RDI a vu le jour en 1995, on pensait que les nouvelles allaient être diffusées à la vitesse grand V. On n’avait évidemment encore rien vu. Ajoutez à l’accélération la profusion de l’information, et suivre la cadence devient tout à coup étourdissant. Les communicateurs n’ont donc plus le choix : ils doivent se doter de systèmes de monitorage en continu… et être en excellente forme!

Quelle décennie! Je me demande si la suivante sera aussi enlevante. Qu’en pensez-vous?

Disponible aussi sur Infopresse.com

 

Marie-Josée Gagnon À propos de l'auteur
mgagnon@casacom.ca
Pas de commentaires

Laisser un comentaire: