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Communiquer en 2013: 3 phénomènes, 10 conséquences

En 2013, LinkedIn sera-t-il le nouveau Facebook? Les relations publiques et la mobilité ne feront-elles qu’un? Et le twivage, cette forme de télé sociale, fera-t-il long feu?

Si vous êtes comme moi, la myriade de prédictions publiées chaque année vous interpelle, mais vous donne aussi le tournis. Je vous propose de regarder l’évolution des communications par la lorgnette de phénomènes sociaux désormais bien présents. Voici trois phénomènes et leurs conséquences pour nous, communicateurs.

1. Réalité changeante des entreprises

La vie tumultueuse des organisations est actuellement marquée par une incertitude économique tenace, une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, des employés essoufflés et sans attache, et des équipes de direction sous haute tension. En quoi cela nous influence-t-il comme communicateurs?

  • La réputation des entreprises à l’interne devient plus que jamais un enjeu. Pour attirer et fidéliser les employés ainsi que pour stimuler leur adhésion, l’organisation doit façonner son « image de marque » comme employeur et créer une culture d’entreprise positive. Les communications internes unidirectionnelles sont, dans ce contexte, complètement dépassées.
  • La culture d’entreprise doit aussi montrer la volonté de l’organisation d’agir de manière responsable. Le chef d’entreprise s’appuie de plus en plus sur les communicateurs pour devenir un acteur d’influence, et non plus de contrôle. Authenticité, humanité et réalisme sont au menu dans une culture marquée par l’écoute.
  • Les dirigeants s’intéressent de plus en plus aux données volumineuses (big data), ils ont besoin de certitude. De notre côté, il faut investir davantage dans la recherche et l’analyse des données tant quantitatives que qualitatives. Il faut aussi savoir en tirer parti en se posant les grandes questions : « et alors? ») et « et puis quoi maintenant? ».

2. Pénurie de temps

La vie file à toute vitesse. Les citoyens-consommateurs inondés d’information éphémère souffrent d’un manque de temps criant. Quelle est l’incidence de cette réalité sur nos stratégies? Nous rendons-nous service en rajoutant du bruit au bruit? Là encore, quelles sont les conséquences pour nous?

  • L’utilité est une valeur en forte hausse. Aujourd’hui, tout geste qui facilite la vie des gens – consommateurs, influenceurs ou journalistes – est très apprécié.
  • Toute bonne campagne de communication repose sur la création et le choix de contenus de qualité qui soutiennent les objectifs d’affaires. Au-delà de la nouvelle, les contenus doivent avoir une portée durable et se déployer sur toutes les plateformes de manière intégrée.
  • Les belles histoires deviennent de plus en plus prisées. C’est bien connu, le public retient ce qui le touche.

  • Tout le monde s’entend sur la montée en force de l’infographie, de la photo, de la vidéo, de tout ce qui est visuel. Les communicateurs doivent penser en « images » autant qu’en « mots ».
  • Le caractère mobile des campagnes est de plus en plus incontournable et intégré aux autres activités. Les tactiques deviennent de plus en plus personnalisées, finement ciblées et exécutées au bon moment.
  • Et, cette année, on souhaite vraiment que les campagnes par courriel cessent. En effet, qui a besoin de plus de courriels?

3. Pouvoir des publics

Pendant que tout va vite et que le temps se fait rare, les organisations doivent apprivoiser les médias sociaux et l’immense pouvoir que vient d’acquérir les publics.

  • Le public devient cocréateur de marques. L’avenir appartient aux programmes et aux campagnes qui va permettent aux gens de s’approprier une marque, de la transformer, de la partager ou de la promouvoir.

Ultime prédiction pour 2013 : nous sommes encore loin du moment où nous nous ennuierons en communications!

Marie-Josée Gagnon À propos de l'auteur
mgagnon@casacom.ca
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