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Trois raisons de considérer la primeur médiatique

Le nombre de retombées a longtemps été un indicateur du succès d’une activité de presse. Or, les temps changent et l’écosystème médiatique se transforme grandement. Et si la qualité primait désormais sur la quantité? Voici trois raisons de considérer l’envoi d’une primeur à un journaliste soigneusement ciblé.

1. Miser sur une couverture de fond
En offrant la primeur d’une nouvelle à un journaliste, vous proposez non seulement un sujet, mais une entrevue avec un ou des porte-parole(s), un contexte plus élaboré que les 500 mots de votre communiqué et des exemples très précis pour illustrer vos propos. Cela permet de personnaliser votre histoire et de positionner un expert pour possiblement obtenir une couverture plus en profondeur. S’il est bien amené, votre sujet risque aussi de se démarquer de la centaine de communiqués que reçoivent quotidiennement les journalistes.

2. La première fois
Quand vous lancez un événement ou dévoilez une étude pour la première fois, il est probable que cette nouvelle ne suscite pas un intérêt spontané des médias. Si votre organisation ou le projet sur lequel vous communiquez possède une faible notoriété, il vous faudra établir votre crédibilité pour convaincre les médias de l’intérêt public du sujet proposé. Dans ce cas précis, il est donc aussi envisageable de proposer une primeur à un reporter couvrant spécifiquement votre industrie ou secteur d’activité.

3. Multiples primeurs
Vous avez une mine d’or de contenus? En segmentant l’information pour définir plusieurs angles médiatiques d’intérêt, vous pouvez créer des histoires distinctes et associer pour chacune un porte-parole approprié. Il s’agit ensuite d’attirer l’attention des journalistes ciblés sur la valeur de ces nouvelles distinctes, les contextualiser pour finalement soutenir votre approche par des données tangibles.

Les éléments clés  
Pour optimiser votre taux de réussite, voici quelques facteurs à respecter :

  • Soyez toujours transparent avec les journalistes;
  • Choisissez en amont le bon média en fonction de votre public cible;
  • Identifiez le journaliste approprié couvrant le sujet proposé;
  • Proposez une offre intéressante; contenus écrits et visuels, porte-paroles d’intérêt, expérience (exemple une visite), bref une véritable histoire!

Les relations de presse ne sont pas une science exacte. Elles sont plutôt un heureux mélange de facteurs contrôlables, comme la stratégie, le sens du timing et l’approche pertinente, mais également de facteurs incontrôlables. Et au-delà de la primeur, n’oubliez jamais que le premier mot du terme « relations de presse » n’est pas accessoire. Sans relations professionnelles et personnalisées avec les médias, point de salut!

Mylène Demers À propos de l'auteur
mdemers@casacom.ca
Commentaires:
  • Travaillant dans un média, je ne peux qu’être d’accord avec les conseils de ce billet de blogue !

    15 juillet 2018 à 10:40 pm
    • Marie-Josee Gagnon
      Répondre

      Merci Yannick pour votre commentaire et votre visite!

      18 juillet 2018 à 5:23 pm

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