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« Transparence et authenticité sont indissociables des RP en 2019 » – Véronique Boileau, VP communication chez Agropur

Vice-présidente, Communications chez Agropur et également cliente de CASACOM, Véronique Boileau mène de nombreux dossiers de front. Du rayonnement de la marque à la gestion d’enjeux en passant par la communication interne, elle chapeaute plusieurs volets stratégiques qui rendent son quotidien tout sauf routinier. Elle a accepté de nous présenter sa vision, ses défis et ses inspirations, dans le cadre d’une entrevue pour notre blogue.

D’entrée de jeu, Véronique revient avec humilité sur son parcours, reconnaissant qu’une carrière ne repose pas uniquement sur le travail et le talent. « C’est une base essentielle, mais il faut aussi saisir les opportunités, user de jugement et profiter de nos chances, car la vie, c’est un parcours de réussites et de difficultés. »

Avant de joindre Agropur, Véronique était directrice, relations publiques pour l’OSM. Elle a auparavant travaillé en cabinet, notamment chez CASACOM. Elle a aussi œuvré au ministère des Affaires étrangères et du Développement international à New York. Au début de sa carrière, elle a été attachée de presse et conseillère politique pour le gouvernement du Québec. Celle qui détient une maîtrise en relations internationales de l’Université Laval est également pianiste, et détient une maitrise dans le domaine.

« Je suis une personne d’engagement, c’est ce qui a guidé mon parcours professionnel. La communication, c’est une manière de parler d’une cause, d’un enjeu et d’une marque et une façon de la faire rayonner sur différentes plateformes. Il y a quelque chose de très authentique là-dedans, de vrai et de transparent. C’est ce qui m’a toujours guidé et intéressé dans ma carrière. » – Véronique Boileau

Son parcours chez Agropur

Aujourd’hui chez Agropur, elle est passionnée par ce que cette marque représente. « Je suis habitée par les mêmes valeurs. J’ai envie de faire rayonner notre marque, de défendre ses intérêts, de les promouvoir, de la protéger, de veiller à sa réputation. J’ai un côté très engagé et militant que j’ai appliqué dans tous mes emplois, peu importe les défis rencontrés. »

Et les défis ont été nombreux sur la route de Véronique : « Le plus grand a sans nul doute été de varier régulièrement les milieux et les territoires, puisque chaque fois, il faut recommencer un peu. Retrouver ses attaches et son équilibre. » Elle rappelle que la fonction de communication exige qu’on touche à différents enjeux dans des contextes variés, parfois heureux, parfois moins. Cela demande beaucoup d’adaptation et une bonne dose d’agilité pour réagir rapidement et atteindre les objectifs fixés.

Le cumul des expériences : une grande richesse

« Lorsque je suis arrivée chez Agropur, j’ai eu une révélation : tout ce que tu fais dans la vie finit par s’aligner. » Comme quoi il ne faut pas avoir peur de dire oui et de foncer. Son expérience en cabinet politique lui a appris à exercer son jugement dans un milieu intense. Ses cinq ans en agence lui ont permis de développer ses capacités d’adaptation, d’aller en profondeur dans les dossiers et enjeux complexes, notamment avec le lancement de Iögo (Agropur) au Québec.

Véronique se souvient aussi, de l’époque où elle vivait à New York durant une période sensible qui suivait la guerre en Irak, alors qu’elle travaillait à renforcer l’amitié franco-américaine et la francophonie. « Maintenant, par mes fonctions chez Agropur, je suis responsable de la communication d’entreprise qui couvre le Canada et les États-Unis. C’est comme si toutes les expériences passées avaient un sens. On peut réaliser un parcours varié, mais qui finit par s’aligner. Il faut être à l‘écoute et vivre sans regret. »

Sa vision de sa carrière

Avec le recul, se considère-t-elle comme ambitieuse? « Oui, mais pas à n’importe quel prix. Quelque chose en moi veut toujours aller plus loin. Quelque chose en moi en veut plus, que ce soit pour moi ou pour les autres. En tant que gestionnaire, je veux que chaque membre de mon équipe se réalise et vive ses rêves. » En ce sens, elle partage la vision de CASACOM, soit de constamment s’élever!

Le courage est un ingrédient clé afin de défendre les valeurs en lesquelles nous croyons. « J’ai eu la grande chance de travailler sur différents enjeux et causes pour lesquels il faut de la conviction, du courage, de l’envie… et de la passion », explique Véronique. D’autres ingrédients font partie du succès, ajoute-t-elle, mais ils sont propres à chacun et pour les découvrir, il faut s’investir et s’engager à long terme. « Il faut être en phase avec ses convictions et ses valeurs, ne jamais les perdre de vue. C’est ce qui permet de ne pas avoir de regrets. »

 

Et si nous allions plus loin…

1. Selon toi, qu’est-ce qu’il faut pour être un bon porte-parole?

Autre que la préparation et le travail, il faut dire la vérité, être authentique, promouvoir les intérêts de l’organisation que l’on représente. Quand on fait ça, je pense que ceux qui nous écoutent peuvent respecter et comprendre une position que l’on défend.

2. Quelle est la perception du public des relations publiques?

Je pense qu’on attend de nous qu’on réponde de façon claire et simple aux questions, qu’on soit transparent, prenne position et soit exemplaire. De nos jours, lorsque le consommateur achète un produit, il veut que celui-ci provienne d’une entreprise respectable, il veut tisser un lien de confiance avec la marque. Notre profession nous permet de bâtir cette confiance et veiller à ce qu’elle se maintienne.

3. Est-ce que la pratique des relations publiques a changé depuis que tu as commencé à travailler?

Oui, notre profession évolue sans cesse. On est dans une aire où la transparence et l’authenticité sont des valeurs clés de plus en plus recherchées. On attend des entreprises qu’elles prennent position sur des enjeux et quoi de mieux que la communication pour véhiculer ces messages-là. Nous veillons sur les causes et les intérêts de nos organisations et notre profession devient plus importante et stratégique que jamais. C’est très intéressant à vivre

4. Comment arrives-tu à te tenir informée malgré ton emploi du temps chargé?

Pour exercer notre métier, il faut être naturellement porté à s’informer, aimer être à l’écoute de ce qui se dit. À l’ère des réseaux sociaux, l’accès aux sources d’information variées a explosé. Aussi, mon parcours m’a sensibilisé à toute sorte d’enjeux, qu’ils soient en lien avec la politique internationale, québécoise, canadienne ou américaine. Twitter est un réseau que j’aime beaucoup parce qu’il est toujours en phase avec l’actualité.

 

Stacy Cavery À propos de l'auteur
scavery@casacom.ca
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