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Communication interne en temps de pandémie : que faut-il poursuivre, instaurer, arrêter et surveiller?

Selon un récent sondage de l’entreprise PwC, le maintien de la productivité présente actuellement un défi pour 45 % des employés au Canada, de même que le manque de collaboration (39 %) et de communication (45 %) entre les équipes. De plus, au niveau de la santé mentale, les chiffres sont inquiétants. Un Québécois sur trois serait au bord de l’épuisement.

Pour les directions et les départements de communication des entreprises, il n’y a plus de doute : les enjeux d’isolement, de motivation et de productivité ne sont pas près de s’estomper.

Dans ce contexte, et alors que des efforts monumentaux ont été déployés dans les derniers mois dans des campagnes de communication interne, des questionnements refont surface : devons-nous relancer ces campagnes de communication? Changer de ton? Communiquer plus souvent?

CASACOM vous présente une marche à suivre pour guider vos réflexions.

Ce qu’il faut poursuivre

  • Garder un ton rassurant, être à l’écoute
    Au plus fort de la crise au Québec, les communications étaient fréquentes et formelles. Durant l’été, le relâchement des mesures sanitaires a mené à un changement dans le ton et la fréquence des communications. Deux éléments doivent cependant perdurer : un ton rassurant et une écoute constante.
  • Santé et sécurité au sommet des priorités
    Même si la crise ne semble pas aussi intense qu’à ses débuts, elle inquiète et impacte encore beaucoup de gens. Pour assurer la confiance et l’engagement de vos employés, leur santé, tant physique que mentale, et leur sécurité doivent demeurer votre principale priorité et se traduire dans vos communications.
  • Mesurer le moral et l’engagement des employés en continu
    Le fameux sondage est le meilleur allié des professionnels des communications pour prendre le pouls des travailleurs. En l’utilisant fréquemment ou en continu, vous serez en mesure d’avoir un portrait de leur état psychologique et de mesurer leur engagement : un employé satisfait est un employé engagé.

Ce qu’il faut instaurer

  • Miser sur vos employés plus que jamais
    En temps de crise, les employés sont les mieux placés pour connaître leur réalité, et la responsabilité de leur bien-être et de leur développement ne peut reposer que sur un seul groupe, comme les ressources humaines. Pourquoi ne pas impliquer vos employés, en créant divers comités (communication, célébration) par exemple?
  • Renforcer la culture d’entreprise
    Au coeur de l’engagement et de la satisfaction des employés, il y a le maintien de la culture d’entreprise. Il est important de créer des occasions pour renforcer les liens de solidarité entre les employés, via des formations, des rencontres d’équipe, des célébrations, etc. Une entreprise soudée sortira gagnante de la crise.
  • Répondre avec imagination aux règles sanitaires
    Vous ne pouvez envoyer des cadeaux d’anniversaire, ou dîner avec vos collègues comme avant? Les mesures sanitaires feront partie de nos vies encore un moment, et il faut s’adapter. Pour souligner les anniversaires, pourquoi ne pas demander aux employés d’envoyer des voeux par vidéo, plutôt que de signer une carte? La créativité est votre meilleur atout. Ou encore, une collègue vit seule? Pourquoi ne pas lui rendre visite?

Ce qu’il faut arrêter

  • Trop communiquer
    Selon un sondage réalisé par Atlassian, 77 % des répondants ont révélé perdre du temps avec la gestion des différents outils de communication (courriel, Zoom, SMS, Slack, ou autres plateformes). Par ailleurs, le télétravail demande plus de gestion et de coordination. Même s’il y a au départ de bonnes intentions, une surabondance de canaux de communication peut mener à des frustrations.
  • S’entêter à implanter des outils et canaux qui ne lèvent pas
    Les moyens mis en place ne satisfont pas les attentes depuis les derniers mois ? Il est temps d’envisager une autre approche.
  • Se baser uniquement sur la productivité comme indicateur de succès
    Un principe clé de la gestion de crise est de s’occuper en premier lieu des victimes, des vies humaines. Valoriser la rentabilité au détriment du bien être des employés est un pas dans la mauvaise direction pour générer de l’implication et l’initiative de leur part. Un employé heureux est, dans la plupart des cas, plus productif.

Ce qu’il faut surveiller

  • Ne négliger aucun groupe d’employés
    De plus petits groupes se forment et vivent des réalités différentes selon leurs défis. Vous avez des employés à la fois au bureau, en usine et à la maison en télétravail ? Misez sur des approches personnalisées et surtout, faites attention à ne négliger aucun groupe.
  • Trouver un équilibre entre les communications formelles et informelles
    Trente et un pour cent des répondants au sondage Atlassian rapportent avoir moins de conversation informelle avec ses collègues. Établir des appels et vidéoconférences informels s’impose pour décompresser et reproduire la discussion autour de la machine à café. Il ne faut toutefois pas oublier de prendre le temps de discuter formellement du bien-être et de la situation actuelle avec les employés.
  • La perte de rythme
    Une perte de rythme dans les communications peut être perçue comme un relâchement. Une cadence constante est de mise pour rassurer les employés. Vous avez peur de les décourager en communiquant trop? Envoyer un sondage, ils vous diront l’heure juste.

Vous avez des questionnements sur vos prochaines activités de communication interne? Contactez notre équipe pour poursuivre la conversation.

Mathilde St-Vincent À propos de l'auteur
MStVincent@casacom.ca
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