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La réalité virtuelle, pertinent ou pas pour propulser votre marque?

Si l’acronyme VR a fait partie des buzzwords des dernières années dans le monde de la création de contenu, l’adoption par le grand public ne s’est pas faite aussi rapidement que certains l’avaient prédit. Certes, il se vend de plus en plus de casques de réalité virtuelle – 82 millions d’unités auront trouvé preneurs dans le monde d’ici 2020 – mais le gadget n’a pas encore fait son entrée massivement dans les salons canadiens.

Si les marques ne peuvent donc pas encore rejoindre leurs publics directement dans les foyers grâce à cette technologie, elles peuvent toutefois faire vivre des expériences uniques que seul le virtuel permet. Mais il faut se méfier de l’attrait de la nouveauté! L’outil doit avant tout répondre à nos objectifs d’affaires et de communication.

Voici donc trois raisons pour lesquelles une marque pourrait envisager de créer une expérience de réalité virtuelle.

1. Offrir un accès exclusif à son public

Les expériences de réalité virtuelle, qu’il s’agisse de captations en 360° ou 180°, ou encore d’univers créés en animation 3D, prennent tout leur sens quand elles nous transportent dans des endroits autrement inatteignables.

Top Shop l’a bien compris lorsqu’il a offert il y a quelques années un accès virtuel à son défilé lors de la Semaine de la mode de Londres. Une caméra 360 placée en première rangée et retransmettant les images du spectacle a permis à plusieurs curieux, munis de casques de réalité virtuelle, de vivre l’évènement, comme s’ils y étaient. Et au premier rang par-dessus le marché, aux côtés de célébrités!

Les entreprises dont les installations suscitent la curiosité, mais ne peuvent être visitées par le grand public pourraient-elles aussi utiliser la captation 360°.

Cet automne, le STUDIO CASACOM a produit une vidéo en 360 degrés dans les installations de notre client Pharmascience. Utilisée par les représentants du fabricant québécois de médicaments génériques, la vidéo permet aux pharmaciens de visualiser le processus de fabrication du produit qu’ils achètent pour leurs patients. Elle leur fait aussi voir des zones aseptiques auxquelles seuls les employés de Pharmascience ont accès.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2. Se mettre à la place de l’autre

De par son caractère très immersif, la réalité virtuelle arrive parfois à nous confondre, au point où notre cerveau oublie qu’il ne s’agit pas de la vie réelle. C’est pourquoi cette technologie est utilisée dans le cadre de thérapies diverses, que ce soit pour combattre des phobies ou même, soigner la maladie mentale.

En storytelling, cette fonction peut être très utile afin de mieux comprendre la réalité de certaines personnes, même si elle nous est lointaine. Prenez par exemple, l’expérience éducative créée par la Fondation Jasmin Roy qui permet de se mettre à la place de jeunes victimes d’intimidation.

Il s’agit de bons exemples de contenus pour lesquels l’utilisation de la réalité virtuelle se révèle des plus pertinentes.

3. Visualiser avant d’acheter

Vous êtes-vous déjà retrouvé devant un projet de rénovations, découragé, en vous disant que vous n’alliez jamais y arriver? Bien souvent, on remet à demain ce genre de projets qui finissent incomplets ou encore jamais entamés. C’est pour accompagner les novices dans le domaine que Lowe’s a produit une expérience de réalité virtuelle dans certains de ses magasins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les clients pouvaient expérimenter de manière virtuelle, avec des outils en mains, la coupe d’arbustes ou encore, l’installation d’un plancher de céramique. La chaîne a misé sur l’effet rassurant de l’expérience pour inciter les rénovateurs en herbes à se lancer et à concrétiser leurs projets.

Si la vidéo 360° et la réalité virtuelle ne se prêtent pas à toutes les circonstances, elles peuvent réellement s’avérer un outil efficace pour les organisations qui l’utilisent intelligemment. Et comme pour tous les contenus créés pour une entreprise, il faut calculer le retour sur investissement (ROI) par la suite. Pour en savoir plus sur l’effet des relations publiques sur les ventes, je vous invite d’ailleurs à lire le dernier blogue de notre vice-président principal Jean-Michel Nahas sur le sujet.

 

Catherine Chantal-Boivin À propos de l'auteur
cboivin@casacom.ca
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